Conte de Noël : La Pierre qui vire

Alice Julien-Laferrière : violon, conte
Joël Grare : cloches, toupin, tambourin

En cette nuit de Noël, les sons résonnent bien fort dans la forêt enneigée. Les douze coups de minuit au clocher voisin, le bruit des pas sur la neige, celui des clochettes d'un traîneau au loin, les chants des familles réunies au coin du feu, et cette pierre qui tourne, qui vire, et... nous plonge dans la magie et le mystère de cette légende ancestrale.

Cette version revisitée de ce conte du Morvan bien connu de la tradition orale s’inspire musicalement de l’univers des cloches de Joël Grare et de son programme Des pas sous la Neige, ainsi que de l’univers de l’enfance et de Noël.
Ce programme va de la musique baroque à des compositions originales, en passant par le répertoire traditionnel des chants bourguignons.

« Le traîneau sur la neige, comptine composée par Joël Grare »

À l'origine de ce conte : ces gros blocs détachés des falaises il y a quelques dizaines de milliers d’années, ou déposés par les glaciers lors de leur recul et qui se trouvent comme abandonnés, seuls de leur espèce au sein d'une nature paisible, comme étrangers... placés là par une main intentionnée, peut-être même pour nous tenter et nous éprouver ?

Inspirations musicales 

L'univers enneigé des Pas sous la neige de Joël Grare, et d'autres compositions originales comme la comptine Le Traîneau sur la neige rythment le conte, avec notamment le chant de noël Les Anges dans nos campagnes, réécrit pour balafon.

Guillo prend ton tambourin : écrite par Bernard de La Monnoye (1641–1728), cette chanson est publiée pour la première fois dans son recueil de Noël bourguignons en 1720 et sera repris tout au long du XVIIIe siècle, devenant un thème populaire.